Bonjour

Je m'apelle Jepez-Mémo,

je suis la mascotte du Musée

et suis là pour vous guider !

Coordonnées

Espace Musée du Poids
10, hameau de Boulante

51210 Mécringes


Téléphone : 03 26 80 36 81

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Le musée

Bonjour et bienvenue au Musée du Poids 2ème Musée de Poids & Mesures de France !

 

            Pousser la porte du Musée du Poids, c'est faire un bond en arrière de plus de cinq siècles et parcourir l'Histoire des Poids & Mesures en France. Une dizaine de vitrines et deux plateaux, lourdement chargés, vous invitent à la découverte des collections exposées. Dans un souci rigoureux du respect chronologique, vous allez de découverte en découvertes, en remontant le temps.

            Pour l'agrément de la visite, les collections sont judicieusement disposées dans les vitrines de façon à éviter la monotonie et toute agressivité visuelle.

 Photo 1 : Poids royaux à fleur de lys

             Sur le premier plateau, sont disposés les poids en pierre ou granit, témoins du savoir-faire des tailleurs de pierre au Moyen-âge.

Les poids de douze, vingt-cinq et cinquante livres de la première vitrine, montrent les difficultés en matière de fonderie jusqu'à fin seizième siècle. Les progrès sont bien visibles en seconde vitrine. Ce sont les poids royaux, richement ornés de fleur de lys ou de l'effigie du Roy qui sont les poids de Paris. Je rappelle qu'en province, nombre de villes marchandes, de Seigneurs et d’Évêchés, avaient leurs propres poids et mesures, rendant le commerce compliqué et source de fraude, litiges et procès.

 

            La troisième vitrine se partage en deux époque. D'abord la période 1789 /1795 ou Charles Maurice de Talleyrand Évêque d'Autun et député du clergé fais abolir le droit d'étalonnage féodal. Le poids royal ou de Paris est seul autorisé dans tout le royaume de France. Par ailleurs, la fleur de lys a disparu au profit d'un simple point pour marquer chaque livre.

Photo 2 : Poids républicain de 50 livres

La seconde partie de cette vitrine illustre l'époque 1795 / 1812, reflet d'un cafouillage en matière de fabrication laissée à l'initiative des balanciers.

Durant cette demi décennie apparaissent les poids de fonte de fer de forme hexagonale, idée nouvelle anti fraude, pour permettre au peuple illettré de les différencier. Sur proposition de Bonaparte, 1er Consul, une loi permet l'usage des anciens noms ou bien des nouvelles dénominations des unités nouvelles afin de vulgariser le nouveau système. En conséquence, la livre de 489 grammes 50 de l'ancien régime passe à 1000 grammes, ce qui crée la confusion pour le peuple et fait le jeu des fraudeurs. Cette « erreur » ne sera corrigée qu'en 1812.

 Photo 3 : 1 Myriag / 10 liv Met «1 myriagramme / 10 livres métriques »

La quatrième vitrine vous propose un bel assortiment de nouveautés tant dans la forme des poids que dans leur marquage, suite à un décret du gouvernement permettant aux balanciers d’être créatifs afin de rompre avec l'ancien régime. Nous sommes encore en l'absence de normes et directives précises, et les tentatives d'imposition de la réforme échouent, tant les détracteurs sont virulents. Les difficultés du commerce ne s'améliorent pas, bien au contraire. Le gouvernement, en 1812, ramène la livre, trop ancrée pour être supprimée, à 500 grammes, et en l'absence de convertisseurs électroniques, autorise, pour une dizaine d'années seulement, le double marquage ou conversion inscrite sur chaque poids. Ce sont les poids dits « usuels », Je vous rappelle que c'est un poids marqué 6 livres 3 kilog qui est à la base de ma collection.

Photo 4 : Pile à godets en double marquage

En cinquième et sixième vitrines et sur le plateau qui les séparent, ce sont tous les poids métriques postérieurs au 1er janvier 1840, date à laquelle s'applique l'ordonnance du 5 juillet 1837, signée du Roi Louis-Philippe. Quelques normes, quelques règles à découvrir régissent la fabrication des poids, d’où une certaine standardisation.

photo 5 : Coffret de diamantaire

 

Les poids, issus des normes européennes de 1965 dont le nom scientifique est « masse marquée » s'alignent en sixième vitrine.

 

La vitrine suivante expose une riche collection de tares. Tares postales, monétaires et commerciales, mais aussi des tares définies à usage bien spécifique ainsi que des tares de diamantaires dans leur coffret

 

Après ce vaste tour d'horizon, vous aborderez le domaine du pesage, par un premier panneau relatant l'évolution des matériels de pesées depuis 7000 ans.

Suivant la chronologie observée dans la présentation des poids vous retrouverez les « trébuchets » et balances à fléau à bras égaux et plateaux suspendus, les « romaines » en livres antérieure à la Révolution puis celles postérieures en kilog.

L'incontournable « Roberval » suivies de l’élégante « Béranger ». Viennent ensuite les fameuses « poids/prix » de Testut les pesons, pèse-lettres et pèse-personnes et toutes les balances professionnelles ainsi que les matériels des services de contrôle des poids & mesures.

Photo 6 : masse de 5 kilog des services de contrôle

A tout cela, il faut ajouter de nombreuses mesures anciennes et plus récentes, tant en linéaire que de volume.

 

Bien sûr, lors de la visite, tous ces matériels vous sont présentés dans un commentaire riche en détails du point de vue patrimonial, historique et technique.

 

Une envie de découverte, une sortie en famille ou avec des amis, une journée détente d'un club ou d'une association, le Musée du Poids vous accueille tous les jours, toute l'année sur rendez-vous.

 

Au revoir, à très bientôt !

du bismar, il y a 7 000 ans... à la Roberval vers 1 800.

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